
CONSEILS EN PRÉVENTION CARDIOVASCULAIRE :
MANGER MIEUX, BOUGER PLUS,
Les pathologies cardiovasculaires représentent la seconde cause de mortalité dans les pays occidentaux. Ces maladies cardiovasculaires sont pour une grande part liées aux conséquences d’anomalies métaboliques et vasculaires comme l’athérosclérose, la thrombose, ou encore les dyslipidémies.
Il est remarquable de noter que l’alimentation a un rôle important dans l’apparition et le développement de ces anomalies. C’est pour cela que nous vous proposons des conseils pratiques pour vos patients.
Prôner un équilibre alimentaire global
Avant tout, il est essentiel de rappeler des conseils généraux.
- De ne pas fumer ou d’arrêter de fumer.
- De bouger plus, d’augmenter son activité physique (marche de 10 000 pas quotidiens à vérifier au podomètre ou de 30 min), ou de faire une activité sportive régulière. L’activité physique peut être de faible intensité mais elle doit être très régulière (tous les jours).
- De revenir à une corpulence normale (indice de masse corporelle < 25) ou perdre au moins 5 à 10 % de son poids.
- D’adopter de bonnes habitudes alimentaires. Il faut manger de tout, mais sans excès. Très peu d’aliments sont à supprimer, mais certains doivent être moins consommés, en quantité et en fréquence. Les matières grasses sont nécessaires à notre équilibre alimentaire : il est donc indispensable d’en consommer et de varier les types de graisses, chacune ayant une composition et une valeur nutritionnelle propre.
Après avoir donné ces conseils simples et essentiels, les recommandations de santé publique et les repères du PNNS (Programme national nutrition santé) sont clairs et aisés à mettre en pratique. Pour vos patients qui souhaiteraient en savoir plus : www.mangerbouger.fr
Il est nécessaire de consommer chaque jour au moins une fois un produit de chaque groupe alimentaire (excepté les produits sucrés) en respectant, pour chaque groupe, les fréquences de consommation par catégorie d’aliments afin que l’équilibre alimentaire souhaitable soit atteint.
Il est également important de varier les choix au sein de chaque catégorie. À titre d’exemple, les fruits sont différents les uns des autres, en variant régulièrement les fruits consommés, on gomme les aléas liés à leur composition. Une telle diversification constitue la meilleure prévention des déficits de certains minéraux ou vitamines et favorise le maintien d’un bon état nutritionnel.
La répartition de la ration alimentaire quotidienne entre les divers repas est également importante. La périodicité de la prise alimentaire doit être en harmonie avec l’horloge biologique interne qui définit le rythme circadien en règle avec d’autres « synchroniseurs » comme l’alternance veille-sommeil, la sensation de faim, et les fonctions endocriniennes impliquées dont la sécrétion d’insuline, de glucagon… Ainsi, basé sur ces contraintes physiologiques, un sujet adulte, en France, prend trois repas par jour en moyenne : petit-déjeuner, déjeuner, dîner.
Repères nutritionnels (mangerbouger.fr) 1, 2
La révision des recommandations alimentaires vise à couvrir les besoins nutritionnels dans leur ensemble, prévenir les maladies chroniques non transmissibles, minimiser les expositions aux contaminants de l’alimentation tout en essayant de rester relativement proche des consommations alimentaires actuelles afin de faciliter leur adoption. Elle prend également en compte l’impact de l’alimentation sur l’environnement.
- Augmenter la consommation d’aliments d’origine végétale riches en fibres : fruits et légumes, légumes secs et féculents complets
Ces aliments jouent un rôle protecteur dans la prévention de maladies comme les cancers, les maladies cardiovasculaires (les fibres contribuent à la diminution du mauvais cholestérol sanguin, en limitant l’absorption des graisses par l’organisme), l’obésité, le diabète…



- Privilégier la consommation d’aliments riches en acide alpha-linolénique (ou oméga 3), ainsi que d’huile d’olive
Les oméga 3 participent à la bonne santé cardiovasculaire, de la rétine, du cerveau et du système nerveux. Dans le cadre d’un régime méditerranéen, l’huile d’olive est associée à une diminution du risque de maladies cardiovasculaires (MCV).



- Réduire la consommation de viande et de charcuterie
Leur consommation augmente les risques de cancer colorectal, de MCV et de diabète de type 2.



- Réduire la consommation de boissons et produits sucrés et de boissons alcoolisées



- Limiter la consommation de sel et de produits salés
Une consommation excessive de sel favorise l’hypertension, elle-même à l’origine de maladies cardio-vasculaires.

- Le sel consommé provient surtout des produits élaborés : charcuterie, plats préparés du commerce, soupes déshydratées, fromage, pain, etc.
- Réduire la quantité de sel en cuisinant et ne pas resaler à table.
- Privilégier le sel iodé (indiqué sur l’étiquette).
- Une consommation suffisante mais limitée de produits laitiers

Quels aliments conseiller pour augmenter les apports en oméga 3 ?
Il faut augmenter les apports en AGPI oméga 3 et limiter les apports en acides gras saturés3 que l’on retrouve notamment dans le beurre, les viandes grasses, les charcuteries, les fromages à plus de 40 % de MG, ou encore dans les viennoiseries, biscuits et les pâtisseries.
Les sources d’AGPI oméga 3 sont soit d’origine végétale ou soit d’origine animale.
- Les sources d’origine végétale sont représentées par certaines huiles comme les huiles de colza, de noix et de lin, certaines margarines à base de ces huiles naturellement riches en AGPI oméga 3, certains fruits à coque et graines comme les noix, les graines de lin et de chia.
- Les sources d’origine animale sont principalement les produits de la mer tels que les poissons gras (sardine, maquereau, hareng, truite fumée, saumon) et les crustacés.
Comment optimiser les apports en oméga 3 ?
BON À SAVOIR
AMÉLIORATION DU PROFIL LIPIDIQUE PAR L’APPORT EN FIBRES
Un apport accru en fibres entraîne une réduction du cholestérol total et du cholestérol LDL et une baisse de la tension artérielle diastolique.6
Pour cela les apports en fibres doivent être augmentés.
Les fibres sont contenues dans les aliments végétaux surtout lorsque ceux-ci sont consommés à l’état brut (exemple : les céréales complètes). Aussi, la plupart des aliments sources de fibres sont :
- Les fruits et légumes : frais, cuits, surgelés, en conserve ou sous-vide. On peut aussi penser aux algues, de plus en
plus consommées. - Les produits céréaliers : pain, riz, pâtes, semoule, à privilégier sous leur forme complète ou semi-
complète. Ou encore boulgour, épeautre, son d’avoine (à ajouter dans les soupes, le yaourt ou à cuisiner
en galettes). - Les légumes secs : haricots blancs et rouges, lentilles, fèves, pois chiches.
Tableau des aliments à conseiller ou à contrôler
dans le cadre de la prévention des maladies cardiovasculaires.

Pour équilibrer les apports en oméga 3 (ALA),
conseillez St Hubert Oméga 3®
Une noisette de St Hubert Oméga 3® (10 g)7 dans une poêle ou sur une tartine couvre près d’1/4 des besoins quotidiens.4

Pratiquer une activité physique régulière
En cette année olympique, il est d’autant plus important de considérer l’activité physique. En effet, elle joue un rôle essentiel pour le bien-être et la santé et permet de diminuer le risque de certaines pathologies comme les maladies cardiovasculaires.2

Adultes
Au moins 30 minutes/jour
d’activité physique dynamique

Personnes âgées de plus de 65 ans
30 minutes/jour
d’activité physique cardiovasculaire d’intensité modérée
LA CONSOMMATION DE ST HUBERT OMÉGA 3® S’INSCRIT DANS LE CADRE D’UNE ALIMENTATION VARIÉE ET ÉQUILIBRÉE ET D’UN MODE DE VIE SAIN
Références bibliographiques
- Anses. Actualisation des repères du PNNS : étude des relations entre consommation de groupes d’aliments et risque de maladies chroniques non transmissibles. Maisons-Alfort : Anses ; 2016.186 p.
- Mangerbouger.fr. Les recommandations sur l’alimentation, l’activité physique et la sédentarité [en ligne]. [Consulté le 30/10/2023]. Disponible à l’adresse : https://www.mangerbouger.fr/l-essentiel/les-recommandations-sur-l-alimentation-l-activite-physique-et-la-sedentarite
- ANSES. Les acides gras oméga 3 – Fonctions dans l’organisme, et besoins alimentaires. 2 mars 2022.
- L’ALA (oméga 3) contribue au maintien d’une cholestérolémie normale pour un apport quotidien de 2 g, dans le cadre d’une alimentation variée et équilibrée, associée à un mode de vie sain.
- ANSES. Table de composition nutritionnelle des aliments Ciqual. 2020
- Hartley L, May MD, Loveman E, Colquitt JL, Rees K. Les fibres alimentaires pour prévenir les maladies cardiovasculaires [en ligne]. [Consulté le 30/10/2023]. Disponible à l’adresse: https://www.cochrane.org/fr/CD011472/VASC_les-fibres-alimentaires-pour-prevenir-les-maladies-cardiovasculaires
- 10 g de St Hubert Oméga 3® = 0,45 g d’oméga 3 (ALA).
- Allégée en matières grasses par rapport aux beurres et margarines à 80 % MG.
- La vitamine E contribue à protéger les cellules contre le stress oxydatif dans le cadre d’une alimentation variée et équilibrée, associée à un mode de vie sain.
- ITERG. Incidence de la cuisson plate sur la stabilité des oméga 3 de St Hubert Oméga 3®. Octobre 2023.
- ANSES. Avis et rapport relatifs à l’« Actualisation des repères du PNNS : Révisions des repères relatifs à l’activité physique et à la sédentarité », 2016.